Les chercheurs de l’Université de Nottingham (Grande-Bretagne) ont analysé les dossiers médicaux de 20 000 patients atteints d’un cancer du poumon entre 2000 et 2013.
Et les résultats de cette étude révèlent que le taux de survie après le diagnostic d’un cancer est faible. En effet, 5% de ces patients ont été diagnostiqués après leur mort, 10% sont décédés dans les 30 jours suivant le diagnostic, 15% entre 30 et 90 jours et 70% ont survécu pendant plus de 90 jours.
« Les patients à risque plus élevé de décès prématuré de cancer du poumon sont ceux qui ont manqué des occasions, par exemple lors d’une consultation pour un autre motif, de se faire détecter. Il ne s’agit pas d’élargir simplement le recours à la radio des poumons mais de mieux cibler cet examen après une évaluation clinique plus systématique et plus poussée », concluent les auteurs de l’étude.
Les symptômes annonciateurs du cancer du poumon
Si seul votre médecin peut confirmer la maladie, il est important de faire attention aux symptômes suivants. Ils peuvent malheureusement annoncer le cancer du poumon.
Certains sont liés aux poumons, comme une toux intensive qui ne disparait pas, une douleur thoracique constante et qui s’intensifie quand on respire profondément ou qu’on tousse, des expectorations sanguinolentes (mucus expulsés des poumons quand on tousse), des essoufflements ou une voix enrouée.
Et d’autres sont plus généralistes, comme la fatigue, la perte d’appétit, la perte de poids et une douleur importante à l’épaule.
Si cette étude est britannique, ce constat médical ne semble pas avoir de frontières et s’applique malheureusement aussi en France.
En effet, le cancer du poumon est l’un des cancers les plus fréquents : en France, avec près de 37 000 nouveaux cas par an (27 000 hommes et 10 000 femmes), le cancer du poumon se place en quatrième position derrière ceux de la prostate, du sein et du colo-rectum. En revanche, le cancer du poumon (dont le tabac est le responsable dans neuf cas sur dix) se hisse à une sinistre première place en terme de mortalité car il est souvent diagnostiqué trop tard.
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