Vous avez envie d’entamer une transition vers le zéro déchet ? Le blog IUT Bethune partage les gestes simples qui lui ont permis de réduire sa production de déchets, sans trop chambouler ses habitudes.
La cuisine, ma pièce préférée de la maison ! On adore s’y retrouver pour cuisiner et manger de bons petits plats, c’est notre sas de décompression après une journée bien remplie. C’est aussi ici qu’on a instauré nos premiers gestes zéro déchet puisqu’elle génère la plus grande partie de nos déchets ménagers.
Notre transition vers le zéro déchet se fait en douceur. On est encore loin d’être irréprochable, mais on a déjà en tête les prochaines étapes. Comme beaucoup, notre prise de conscience a démarré avec le livre “Zéro déchet” de Béa Johnson. Elle est plutôt radicale, sa lecture donne beaucoup d’idées et une marche à suivre concrète.
On passe en revue les gestes zéro déchet mis en place chez nous : ce qu’on faisait/utilisait avant et ce par quoi on l’a remplacé, nos anciennes et nos nouvelles habitudes pour une cuisine zéro déchet (ou presque).
Le gaspillage alimentaire : quasiment plus aucune denrée alimentaire ne part à la poubelle chez nous, on s’est franchement amélioré au fil des années. On a d’ailleurs consacré tout un article à nos astuces pour moins gâcher, allez y jeter un oeil. Parmi les solutions les plus intéressantes à mettre en place chez vous : la cuisine faite maison, le planning des repas, la liste de courses, la congélation des aliments avant le point de non retour…
Notre consommation d’énergie : on optimise au mieux notre consommation d’électricité dans la cuisine. Pour les plats salés qui ne demandent pas une précision de cuisson, on saute l’étape du préchauffage du four et on enfourne directement. Pour les préparations plus pointilleuses, on mutualise l’utilisation du four : si on doit faire cuire notre plat au four, on va en profiter pour faire notre gâteau de la semaine et notre granola – plutôt que d’utiliser 3 jours de suite.
Et ça fonctionne plutôt bien, on a consommée -10% d’électricité en moins entre 2017 et 2019 sans bousculer nos habitudes, d’après les données fournies. On continue nos efforts pour réduire notre consommation au quotidien, en attendant d’être prêts pour la prochaine étape : se tourner vers les énergies renouvelables, qui contribuent davantage au bien-être de l’environnement. Certains nouveaux fournisseurs de gaz et d’électricités, comme Wekiwi, proposent des offres plus intelligentes et s’adaptent à chaque consommation, tout en se basant sur les énergies renouvelables, ça vaut peut-être le coup de se pencher dessus.
Notre équipement : le constat est simple, on n’a pas besoin de 36 robots, de 25 plats, de 5 services pour bien cuisiner… On a beaucoup épuré notre cuisine pour garder l’essentiel, nos indispensables et de quoi recevoir une douzaine de personnes. Après notre grand tri, on s’est donné une règle : si ce n’est pas utilisé pendant l’année, ça peut dégager.
A l’essuie-tout : on avait tendance à l’utiliser pour tout et n’importe quoi. J’ai donc arrêté d’en acheter du jour au lendemain, pour voir comment on se débrouillait sans. Pour le remplacer, on se sert soit d’un chiffon en microfibre (lavable, réutilisable à l’infini !), soit d’un torchon ou tout simplement d’une éponge. Et tout va bien ?
Au film alimentaire et au papier aluminium : pour la conservation des denrées alimentaires, on a tout un arsenal d’astuces pour les garder :
- Les tupperwares et autres boîtes de conservation, en verre de préférence, pour y verser nos restes de repas et nos préparations ;
- Les Bee Wraps, il s’agit d’un tissu enduit de cire d’abeille, qui adhère aux parois d’un saladier, d’un boîte de conserve, d’une assiette. Bref, le film alimentaire zéro déchet.
- Les torchons, on enveloppe souvent nos gâteaux dans un torchon pour les protéger des bêbêtes.
- Les pinces à sachets / clips ferme sac (comme les BEVARA chez IKEA) pour refermer tous les sachets de salade, de biscuits apéritifs et tutti quanti… Une petite révolution chez nous.
Au papier cuisson : comme l’essuie-tout, j’ai arrêté d’en acheter du jour au lendemain, pour voir si on trouvait un compromis. On utilise soit un tapis en silicone, soit une feuille de cuisson réutilisable. C’est du plastique, donc pas encore l’idéal.
Aux sacs plastiques : que ce soit au Drive ou pendant nos courses diverses et variées, on utilise uniquement nos propres sacs de courses, réutilisables à foison. On en laisse toujours un dans le coffre de la voiture, au cas où. On prend également des sachets en tissu pour y glisser les fruits, légumes et aliments en vrac, plutôt que d’utiliser des sachets plastiques.
Aux bouteilles d’eau en plastique : la première étape, la plus facile et la plus évidente ! Boire l’eau du robinet ne nous dérange pas, mais on peut comprendre les réticences. Sachez qu’il est possible de purifier l’eau avec des billets de céramique ou du charbon actif. On a simplement investi dans des gourdes d’eau en acier inoxydable (trouvées sur Kazidomi), qui conserve les boissons au frais ou au chaud pendant plusieurs (longues) heures.
Aux produits de ménage chimiques et polluants : le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude et le savon noir sont nos meilleurs amis pour nettoyer la maison, du sol au plafond. On vous laisse découvrir nos recettes magiques de produits nettoyants naturels. Un petit pas pour réduire sa consommation de plastique et la pollution environnementale causée par les produits ménagers.
Aux capsules à café : on est passé à une cafetière italienne, ce qui a permis d’arrêter de consommer des capsules de café et de gagner de l’espace sur le plan de travail.
Au savon liquide : remplacé vite fait, bien fait par un savon solide qui agresse moins les mains et dure plus longtemps.
Les pots et aux bouteilles en verre : depuis qu’on privilégie les achats dans des contenants en verre, on a de plus en plus de pots et de bouteilles qu’on peut réutiliser. Ce serait dommage de s’en priver ! On a gardé une vingtaine de contenants : des bouteilles pour conserver la soupe et, surtout, des pots pour conserver notre granola fait maison et tous les aliments secs. Pour que le résultat soit visuellement sympa, on a choisi des pots de même taille, bombé les couvercles en doré et installé 3 petites étagères dédiées au vrac dans la cuisine.
Les déchets de la théière & la cafetière : l’eau de rinçage qui reste sert à arroser les plantes de la maison, tandis que le café moulu et les feuilles de thé infusées partent au potager pour nourrir les plantations.
Les aliments en fin de vie : on aime bien faire marcher notre imagination et tester des nouvelles recettes, notamment pour éviter de jeter des aliments prêts à passer l’arme à gauche. Le pain rassis devient un délicieux pain perdu, les légumes sont transformés en soupe ou en sauce pour les pâtes, les bananes trop mûres en banana bread… À vous d’être créatifs !
Les toutous mettent aussi la main à la pâte : on donne certaines épluchures de fruits & légumes, ainsi que les restes de repas, à nos chiens. Ils sont heureux et excellent dans l’art du prélavage d’assiettes !
>> Vous aussi, vous cherchez à adopter un mode de vie plus responsable vis à vis de l’environnement ? Découvrez nos articles et découvertes sur l’écologie !