La PCP Therapy est une technique de massage par pression un peu spécifique. Le thérapeute utilise ses mains pour contrôler et guider un appareil spécial qui lui permet d’exercer pendant quelques instants des pressions « mécaniques » sur différentes zones du corps. D’abord à distance des points douloureux, puis de plus en plus rapprochées. « L’intensité des pressions appliquées, faible au début, augmente progressivement au fil des séances, mais reste toujours inférieure au seuil de douleur tolérable », explique le Dr David Khorassani, médecin ostéopathe attaché au Centre hospitalier d’Argenteuil et à la clinique La Montagne de Courbevoie, à l’origine de cette thérapie.
Des pressions continues et profondes
Ces pressions continues profondes (d’où le nom de PCP Therapy) vont détendre les muscles en profondeur et soulager la douleur de la fibromyalgie. Et ça marche, comme l’atteste la dernière étude réalisée en partenariat avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (étude effectuée sous le contrôle du Pr Éric Vicaut, responsable de l’unité de recherche clinique du groupe hospitalier Saint-Louis Lariboisière Fernand-Widal (Paris).
Associée à la balnéothérapie, la PCP Therapy diminue non seulement les douleurs très significativement, mais améliore aussi la mobilité articulaire et diminue le syndrome anxio-dépressif réactionnel qui va souvent de paire avec la maladie. À condition d’être assidu. Au moins une séance par semaine est nécessaire au départ, le rythme s’espaçant ensuite en fonction des résultats.
Moins de douleurs, et la marche est possible
» Lorsque le diagnostic de fibromyalgie est tombé, cela faisait déjà un peu plus de 3 ans que je souffrais de douleurs diffuses. Je n’arrivais plus à marcher, ni à dormir. J’avais été hospitalisée, examinée sous toutes les coutures, arrêtée une semaine, puis quatre, raconte Corinne, 55 ans. On m’avait prescrit des antidépresseurs que je n’avais pas pris. Je me sentais totalement incomprise. J’ai d’abord refusé en bloc le protocole de soins (balnéothérapie, sophrologie, thérapie comportementale, etc.). »
Corinne a finalement accepté d’aller voir le médecin qui faisait de la PCP Therapy. Les premières séances ont été désagréables, mais elle s’est accrochée. Il lui a fallu une bonne dizaine de séances avant de constater un changement. Aujourd’hui, Corinne peux marcher et porter ses petits-enfants. Seule sa fatigue reste difficile à gérer.
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