Au vu de la longue liste des ingrédients de nos crèmes solaires, pas facile de s’y retrouver ! Quels sont les ingrédients à privilégier, et ceux qu’il vaut mieux éviter ?
A l’heure actuelle, les données scientifiques manquent pour prouver l’innocuité ou au contraire la dangerosité de certaines substances. Dès lors, des associations telles que Générations cobayes estiment que les consommateurs sont exposés de façon inquiétante à des substances potentiellement toxiques.
Perturbateurs endocriniens et autres substances cancérogènes
Pour des raisons esthétiques ou pour améliorer la protection solaire, des ingrédients sont ajoutés à la longue liste des crèmes solaires. Les parabènes, par exemple, sont des substances ajoutées aux cosmétiques pour leur effet conservateur. Mais leur toxicité n’est plus à prouver : ce sont des perturbateurs endocriniens susceptibles de se fixer sur les récepteurs aux œstrogènes et d’entraîner des désordres hormonaux néfastes pour la fertilité. Mieux vaut donc opter pour une crème solaire « sans parabènes », d’autant qu’il en existe de plus en plus.
Le Rétinyl Palmitate (ou vitamine A Palmitate) est également à écarter. Il s’agit d’une molécule anti-oxydante, qui prévient le vieillissement de la peau et agit donc comme un anti-âge. Le hic, c’est que cette substance est potentiellement cancérogène pour la peau lorsqu’elle est présente en trop grande quantité. Là encore, mieux vaut éviter cet ingrédient et simplement veiller à consommer suffisamment de vitamine A par l’alimentation.
Les benzophénones, dont l’oxybenzone, sont également des ingrédients potentiellement néfastes. Ils servent à rendre les crèmes transparentes, plutôt que de laisser la peau blanche après l’application. Davantage absorbées par la peau, ces molécules sont susceptibles d’avoir des effets toxiques et ostrogéniques, de quoi, là encore, causer des dérèglements hormonaux. Les molécules à base de camphre, utilisées en tant que filtres solaires, sont également des perturbateurs endocriniens probables, retrouvés dans le lait maternel.
Enfin, certaines crèmes contiennent désormais des filtres solaires chimiques en plus des filtres physiques. Les filtres solaires chimiques agissent au bout de 15 à 30 minutes, là où un filtre physique classique agit dès l’application.
Mais les crèmes à filtre physique peuvent aussi présenter des inconvénients. Pour éviter l’effet « traces blanches » à l’application, les fabricants de crèmes solaires ont réussi à diminuer la taille des molécules (dioxyde de titane et oxyde de zinc) pour éviter ce désagrément. Ces deux composés sont donc parfois présents sous la forme de nanoparticules, susceptibles de passer à travers la peau et d’entraîner des cancers.
Naturellement, les crèmes solaires ayant une certification biologique sont dénuées de tous ces ingrédients potentiellement néfastes.
UVA, UVB et indice de protection
Et l’indice UV ? Il n’existe aucune preuve scientifique qui valide les filtres à indice supérieur à 50. Il n’est donc pas né […]
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