Sécheresse intime : les compléments alimentaires agissent de l’intérieur
Grossesse, allaitement, ménopause, maladie, stress… 40?% des femmes se plaignent de sécheresse intime. Parfois, elle survient à cause d’une épilation définitive ou d’une hygiène trop décapante avec des produits inadaptés. Et puis «?beaucoup de femmes pensent avoir une mycose (à tort) et utilisent des ovules antimycosiques qui ne font qu’entretenir le cercle vicieux?», prévient le Dr?Sylvain Mimoun, gynécologue. Pendant les rapports sexuels, les femmes confondent aussi le manque de lubrification (dû à une excitation insuffisante et facilement compensée par un lubrifiant) avec une sécheresse vaginale qui existe également en dehors des rapports et provoque une gêne continue. Les remèdes que l’on trouve sont utilisables en fonction des préférences de chacune et ils sont parfois complémentaires.
Ils sont intéressants pour les femmes souffrant de plusieurs types de sécheresse (yeux, peau, bouche, intestin). «?Mais aussi pour celles qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser de traitement hormonal à la ménopause?», suggère le Dr?Sylvain Mimoun, gynécologue. Ces traitements agissent au bout de trois semaines
à un mois et s’utilisent en cure de trois mois.
Sécheresse intime : les applications locales soulagent la muqueuse
Le gel vaginal hydratant longue durée : les études cliniques ont montré que ce gel (sans hormone, sans parfum et sans paraben) possède un effet comparable à celui des hormones administrées localement. Il s’introduit dans le vagin grâce à son applicateur. Il suffit alors de presser le tube unidose. Action garantie pendant trois jours. Il s’utilise deux ou trois fois par semaine en dehors des rapports ou juste avant comme super-lubrifiant (il n’interfère pas avec l’efficacité des pré-servatifs et spermicides). Il faut compter plusieurs semaines de traitement, à adapter selon les besoins de chacune.
Les lubrifiants intimes : associables au gel en traitement d’attaque, à base d’acide hyaluronique, ils s’étalent sur la vulve. Et s’utilisent aussi bien en dehors des rapports sexuels comme hydratants (deux ou trois fois par semaine), que pendant comme lubrifiants.
La crème de soin : elle forme un film protecteur et hydratant dès la première application avec une pleine efficacité au bout d’une semaine. «?Elle s’applique sur les muqueuses externes, le soir de préférence, deux ou trois fois par semaine, précise le Dr?Micheline Moyal-Barracco, dermatologue. Attention, elle n’est pas compatible avec le préservatif.?»
Les pommades hydratantes : ces soins sont particulièrement adaptés en cas d’échauffement de la vulve (après le sport, les ébats amoureux, en cas de picotements ou de brûlures…). Une ou deux applications par jour,
le temps de l’irritation.
Les ovules : ils s’introduisent dans le vagin où ils forment un gel hydratant, cicatrisant et protecteur. Utiliser deux ovules par semaine le temps des symptômes.
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