Le teaser promotionnel, diffusé pour le lancement de la série. Histoire de se faire une petite idée de la série.
QUE DES BONNASSES… Forcément, quand on décide de sortir une série sur une compagnie aérienne, on a intérêt à avoir casté de la meuf bonne et du BG de service. C’est chose faite, entre Maggie (interprétée par Christina Ricci) la rebelle à problèmes, Kate mi-hôtesse mi-agent secret, Colette la french touch ou encore Dean, le pilote du gros engin dont les minettes américaines sont déjà probablement amoureuses… On vous sert de la bonnasse sur un plateau repas, là.
…MAIS DES ACTEURS PAS SI BONS QUE ÇA. Ils vendent du rêve, de la sexyness et du glamour, mais bordel de dieu – pardonnez-moi l’expression – leurs performances sont mauvaises et frisent le ridicule. À plusieurs reprises, j’ai juste eu envie de mourir de honte à leur place.
LES SIXTIES, BABY ! Si vous êtes las des les histoires d’amûr et autres niaiseries contemporaines dignes de 90210 ou des Frères Scott, vous trouverez peut-être la série Pan Am rafraichissante. D’accord, la série surfe sur le succès de Mad Men, en reprenant l’époque des années 60, toujours sur un fond politique (la condition féminine, les restes de la ségrégation, la guerre froide et le passage de JFK à Berlin…). Voyez le côté positif, vous avez de quoi réviser vos cours d’histoire.
UN SCÉNARIO QUI PEUT LAISSER À DÉSIRER Premier point. Avant de vous aventurer dans Pan Am, sachez qu’il vous faudra au moins trois épisodes pour voir l’intrigue se mettre en route. Si vous n’avez pas de temps à perdre, passez votre chemin. Venons en au second point : si vous vous attendez à une vraie série d’espions, d’agents double, avec tellement de suspens que vos oreilles se mettent à siffler, passez votre chemin bis. Les amourettes prennent une place conséquente dans ces neufs premiers épisodes. Prions que les prochains soient plus centrés sur la mystérieuse vie de notre hôtesse Kate.
VOYAGES, VOYAGES Pour terminer sur une note positive, la série vous permettra de devenir un globe-trotteur par procuration. Faut pas trop demander non plus.
Alors, conquis(e) ? Personnellement, je reste mitigée mais ça ne m’empêchera pas de m’envoyer les quatre derniers épisodes de la saison (oui, j’estime avoir du temps à perdre). Les années 60 m’obsèdent, et Pan Am réussit (plus ou moins) à combler mon manque de Mad Men.