Après des mois de travail, votre site est ENFIN fini, prêt à être propulsé dans les Internets. Stop. Vous n’auriez pas oublié quelque chose ? Choisir votre solution d’hébergement pardi ! Pas de panique, le blog IUT Bethune arrive à la rescousse.
Finie la rigolade, on s’attaque aux différents types d’hébergement ! Pour la refonte du blog, il a fallu trouver la solution la plus adaptée à nos besoins. Il en existe une bonne tripotée mais nous avons pris le temps de les passer en revue. On en a profité pour dresser une petite liste (non-exhaustive) des hébergeurs que l’on a étudiés, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Les serveurs mutualisés
Pour faire simple, un serveur mutualisé, c’est une machine qui contient plusieurs sites web. Votre site a donc la même adresse IP que les autres sites hébergés sur ce même serveur. Le nom de domaine permet de rediriger l’utilisateur sur le bon site.
L’avantage numéro un : la simplicité. Ce type d’hébergement vous évite d’installer l’environnement adéquat pour que votre site fonctionne : le serveur web, le langage, les bases de données… Tout est déjà en place. Une interface vous est fournie par votre hébergeur pour « administrer » votre serveur facilement (l’accès FTP, l’accès aux bases de données…).
Le soulagement quoi.
OVH, 1&1 et compagnie vous assurent également la mise en route de votre hébergement en un temps record – dans la majorité des cas. Et pour cause, l’installation de votre serveur est industrialisée (grâce à des scripts) et le serveur est déjà fonctionnel.
Petit point négatif : vous ne pouvez pas installer des extensions, des modules ou des composants supplémentaires indispensables pour votre développement.
Enfin, assurez-vous que votre hébergeur « accepte » le langage utilisé pour développer votre site. La plupart propose le combo « PHP – MYSQL ».
En résumé…
+ Administration facile
+ Mise en route rapide
+ Pas d’installation de l’environnement côté serveur
+ Prix correct
– Impossible de modifier l’environnement
– Très limité niveau langages
Les serveurs dédiés
A l’inverse des serveurs mutualisés, un serveur dédié correspond à une seule machine. Du coup, votre site possède sa propre adresse IP.
Exit l’interface d’administration, vous devez tout installer. La gestion des outils comme le FTP se fait directement depuis votre serveur et vous devez trouver les outils nécessaires pour pouvoir mettre votre site en ligne.
Je peux vous dire : ce n’est pas de la tarte, surtout si vous êtes novice en la matière. Ceci dit, c’est un très bon moyen de comprendre le fonctionnement de votre serveur…
Ou de craquer complètement son slip, au choix.
En ce qui concerne le prix, vous payez la location d’une machine dans son intégralité. C’est donc un peu plus cher qu’un serveur mutualisé – logique. OVH, via sa branche Kimsumfi, propose cette solution.
En résumé…
+ Machiné dédiée à votre site
+ IP unique
+ Choix des technologies
– Installation de tous les outils
– Administration plus compliquée => Pas d’interface web pour FTP, BDD …
– Prix plus élevé
– Mise en route du serveur : 1 à 2 jours, parfois moins
Les serveurs dédiés virtualisés (VPS)
Les serveurs dédiés virtualisés fonctionnent de la même façon qu’un serveur, à une différence près : vous pouvez avoir plusieurs machines virtuelles sur une même machine.
Ce dispositif vous offre tous les avantages d’un serveur dédié, avec une mise en route rapide (chez Digital Ocean, le déploiement d’un serveur ne prend quelques minutes grand maximum) et un prix beaucoup plus intéressant.
En résumé…
+ Machine dédiée à son site
+ Moins cher qu’un serveur dédié
+ Possible de « resizer » ses ressources facilement (pas d’installation physique)
+ Possibilité de prendre des snapshots
+ IP unique
+ Choix des technologies
+ Mise en route rapide
– Pas assez performant pour les gros sites
– Installation de tous les outils
– Administration plus compliqueé (pas d’interface web pour FTP, BDD …)
Platform as a service (PAAS)
Un PAAS ou « Platform as a service » est un service sous la forme d’une plateforme. Dans notre cas, le service vous permet de déployer votre site sur internet et la plateforme pourrait être Heroku.
Cette solution est très pratique pour mettre rapidement un site en ligne. Pour faire simple, Heroku s’occupe d’installer l’environnement adéquat pour que votre site fonctionne et c’est ensuite à vous de déployer votre site.
De tous les types d’hébergement, c’est le plus rapide et le plus pratique que j’ai pu tester. Par contre, il faut connaitre certains outils comme Git pour l’utiliser !
Ra-pi-de-ment.
Heroku vous propose de mettre en ligne votre site gratuitement mais les ressources allouées qui y sont assez faibles. Je trouve cette solution efficace pour avoir un « site de test ». Dès qu’il faut plus de ressources, le prix augmente rapidement mais tout est fait pour vous faciliter la tâche !
Bon à savoir : sur Heroku, il faut également installer de nombreux add-ons pour avoir un site qui fonctionne – notamment pour votre base de données et pour l’upload de fichiers.
En résumé…
+ Déploiement très rapide
+ Environnement spécifique pour chaque technologie
– Cher pour avoir un site performant.
– Installation d’add-ons pour que votre site fonctionne
Les conseils de papy Georges
Au final, si vous devez mettre un site rapidement en ligne sans contrainte de performance (ou alors vous avez un gros budget), je vous conseille Heroku sans hésiter.
A l’inverse, si vous avez besoin d’un minimum de performance, je vous recommande un serveur dédié virtualisé qui conviendra parfaitement à vos attentes (sous réserve d’avoir un minimum de connaissances) !
Dans un prochain billet, je vous expliquerai comment nous avons repensé l’architecture du blog IUT Bethune et vous donnerai quelques techniques pour booster les performances de votre site.
Si vous avez des questions ou quelque chose à ajouter, n’hésitez pas !
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